2010, à voir ou revoir -To see or to see again

J’ai commencé le 1er janvier 2010 avec ma carte de Vœux, « Amour et Paradis »
Je voulais me battre au quotidien avec une autre réalité que l’AFP (Agence France presse) comme référent.
Chaque matin je me disais « Je dois mettre mon image en ligne ».
Je n’étais pas très précis sur les horaires, certains jours sont plus difficiles que d’autres, mais j’ai tenu mon contrat avec moi-même: Marquer 365 jours.
Il en reste une « Œuvre en ligne », comme un livre écrit dans le temps. C’est encore assez rare, sinon unique.
Ceci est la trace d’une performance, un travail avec des hauts et des bas, le questionnement en image d’un artiste de 55 ans en 2010. Certainement pas la référence, mais un regard bien particulier.
A voir ou à revoir, chaque images est une histoire à elle seule, avec plusieurs degrés de lectures.
Obscène, fascinant, dérangeant, non merci, magnifique, horrible, superbe ;
Les qualificatifs en tous genres m’ont accompagnés, toute l’année, loin de l’indifférence, feinte ou non, de certains.

Le résultat est l’image d’une expérience tonique et vivifiante qui ne s’arrête que dans l’espace du blog, je poursuis mon travail d’artiste et je n’ai pas l’intention de m'immobiliser.
12425 visiteurs uniques sont passés, dont 4077 sont revenus au moins une fois, entre le 15 février (date ou j’ai placé un compteur sur le blog) et le 31 décembre 2010.
C’est plus que gratifiant pour ce travail et pour moi bien entendu. Une exposition ne m’a jamais donné cette ouverture et cette reconnaissance dont se nourrit un créateur.

Un grand merci à tous ceux qui me soutiennent par leurs commandes ou leurs achats de photos, merci à vous et à bientôt.
Je vous souhaite tous mes voeux de bonheur et réussite pour 2011

I began January 1st, 2010 with my card of Wishes, " Love and Paradise "
I wanted to fight to the everyday life with another reality than AFP
(Agence France presse) as the referent.
Every morning I said myself " I have to put my image on-line ".
I was not very precise on schedules, some days are more difficult than the others, but I held my contract with myself: stand out 365 days.
There remains a " on-line Work ", as a book writes in the time. It is still rare, otherwise unique.
This is the track of a performance, a work with ups and downs, the questioning in image of a 55-year-old artist in 2010. Certainly not the reference, but a very particular glance.
To see or to see again, every images is story, with several degrees of readings.
Obscene, fascinating, disturbing, not thank you, magnificent, horrible, magnificent;
Qualifiers in any kinds accompanied me, all year long, far from the indifference, feigned or not, from some.
The result is the image of a tonic and vivifying experiment which stops only in the space of the blog, I pursue my work of artist and I do not intend to stand still.
12425 unique visitors are crossed among which 4077 returned at least once, between February 15th (When I placed a stat-counter on the blog) and December 31st, 2010.
An exhibition has never given me this opening and this gratitude which is feeds of a creator.

One thank you in all those who support me by their orders or their purchases of photos, thanks to you and « I see you soon ! ».
My best wishes for 2011


Ma contribution aux rituels du quotidien

Chaque jour de 2010, je mets en ligne une nouvelle image de ma composition. Il y a du pire et du meilleur, du mauvais genre et du bon. J'apporte ainsi ma contribution aux rituels du quotidien.

26 octobre 2010

Drame sur la Digue de Lesconil - Drama on the Dike of Lesconil

Il y a deux versions du drame de la Digue de Lesconil.
Dans l’une c’était une belle journée qui commençait et la tête de blonde était celle de Barla Blondie, dans l’autre c’était la tête d’Hermine Breizhig et un ciel d’enfer s’enflammait sous les rayons naissants du soleil. Les seules constantes étaient que Cordélia s’était bourré la gueule au champagne toute la nuit comme tous les samedis et que le soleil se levait. En réalisant sa découverte elle paniqua et repoussa la tête à la flotte. Elle avait sauvé sa bouteille de champ qu’elle liquida aussitôt. On ne su jamais à qui appartenait le sang sur la Digue.
La tempête qui précéda l’arrivée des plongeurs effaça toutes traces.
Aucune nouvelle de la touriste Italienne  Barla, ni d’Hermine la fille du pays.
Mais avec les blondes on ne sait jamais…

There was two versions for the drama of the Dike of Lesconil.
In the one it was the beautiful day which began and the head of blonde was the one of Barla Blondie, in the other one, it was the head of Ermine Breizhig and a sky of hell ignited under the rising beams of the sun. The only constant was that Cordélia was drunk with champagne as every Saturday night, that the sun got up and that by realizing its discovery, She paniced and pushed away the head in the sea. She had saved her bottle of Champagne which she drunk immediately. One not known never to who belonged the blood on the Dike.
The storm which preceded the arrival of the divers cleaned tracks for ever.
No news of the Italian tourist, Barla, or Ermine the girl of the country.
But with the blondes, you never can tell …